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Tableaux des maladies professionnelles

Régime agricole tableau 16

Maladies dues aux bacilles tuberculeux et à certaines mycobactéries atypiques (Mycobacterium marinum, Mycobacterium fortuitum)

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Nuisance (août 2011)

Dénomination et champ couvert

Les mycobactéries responsables de la tuberculose humaine sont regroupées sous le terme de mycobacterium du complexe tuberculosis : Mycobacterium hominis, bovis et africanum. Dans l’usage courant, les termes M. hominis et M. tuberculosis sont confondus. Ce sont des bactéries dites acido-alcoolo-résistantes, à la base de la coloration de Ziehl-Neelsen. Leur métabolisme est aérobie strict et leur croissance est lente, voire très lente (2 à 8 semaines). Le réservoir est purement humain pour M. tuberculosis et M. africanum. Le réservoir est l’animal (bovins) contaminé et atteint d’une maladie disséminée à M. bovis. En France, actuellement, la maladie animale est en voie d’éradication et le risque de maladie humaine par contact est exceptionnel. Ces trois mycobactéries sont classées dans le groupe 3 des agents biologiques pathogènes.

Mycobacterium marinum est une mycobactérie non tuberculeuse dont la durée de croissance, à la température optimale de 30 °C, est comprise entre 7 et 10 jours. Mycobacterium fortuitum fait partie des mycobactéries à croissance rapide (inférieure à 7 jours). Le réservoir, de ces deux bactéries est l’eau, essentiellement celle des aquariums. Ces deux mycobactéries sont classées dans le groupe 2 des agents biologiques pathogènes.

Mode de contamination

M. hominis et M. africanum sont transmis par inhalation de particules ou d’aérosols contaminés et essentiellement en transmission interhumaine.

La transmission de M. bovis se fait par inhalation, par ingestion de lait cru ou par inoculation à travers la peau lésée, particulièrement au niveau des mains, lors du contact avec les tissus des animaux contaminés.

M. marinum et M. fortuitum pénètrent à travers la peau des personnes lors du contact avec l’eau contaminée, en général au niveau des mains et par l’intermédiaire de lésions cutanées préexistantes.